Google Podium : Google veut offrir une tribune aux entreprises

Business : À l’occasion de l’élection présidentielle américaine, Google a inauguré un nouveau service baptisé Podium. Celui-ci permettait aux équipes de campagnes de poster directement des contenus accessibles depuis le moteur de recherche. Une fonctionnalité que Google entend étendre aux entreprises à l’avenir.

Lancé en collaboration avec Fox News, Google podium présente une fonctionnalité inédite à l’occasion de la présidentielle américaine. Dévoilée à la fin du mois de janvier, celle-ci permet aux équipes de campagnes et aux candidats de proposer des contenus longs directement accessibles depuis le moteur de recherche. Le premier test avait été proposé par Google à l’occasion de la retransmission télévisée du débat républicain pour les primaires : les utilisateurs qui tapaient « Fox News debate » dans le moteur de recherche voyaient ainsi apparaître dans les résultats de recherche les différents éléments postés en live par les équipes de campagne de chaque candidat au fil du débat. La présentation des posts se rapproche de l’apparence des Google Cards, et offre à l’utilisateur des compléments d’information ou des réponses additionnelles pour suivre le débat directement depuis Google.

Les premiers tests de Google Podium permettaient de suivre en direct le débat télévisés des primaires républicaines sur Fox News.  

La fonctionnalité fait évidemment ressurgir les questionnements autour de l’influence de Google en tant que média sur les élections américaines. Mais Google n’entend pas faire de cette fonctionnalité un simple outil visant à enrichir les débats télévisés : sur sa page google.com/posts, le moteur de recherche précise que cette fonctionnalité, pour l’instant réservée aux seuls candidats aux présidentielles, sera bientôt ouverte « aux personnalités publiques et organisations. »

Pour l’instant, la fonctionnalité est uniquement accessible sur invitation, mais le blogueur Mike Blumhental explique sur son blog avoir vu une preview de la fonctionnalité en lançant une recherche sur les alliances. Les screenshots publiés par le blogueur montrent en effet les résultats de recherche de Google faisant remonter plusieurs contenus publiés directement par une entreprise de joaillerie. Les contenus ainsi affichés disposent également d’outils permettant de les partager rapidement sur les réseaux sociaux.

La fonctionnalité n’a pas encore été officiellement lancée par Google, qui semble encore être dans une période de test à l’égard de cette nouvelle entrée dans ces résultats de recherche. Google ne donne pour l’instant aucune information sur les conditions d’éligibilité à ce service, ni si celui-ci sera payant. On imagine néanmoins que les places seront chères pour pouvoir ainsi afficher des contenus longs en première page du moteur de recherche.

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L’application « Hands free », actuellement testée aux Etats-Unis, permet de payer ses achat en disant simplement « I’ll pay with Google ».

Garder les mains libres à la caisse lorsque l’on a un enfant dans les bras ou ne pas avoir à chercher ses pièces pour se payer un hot-dog lorsque l’on assiste à un match de baseball : voilà les exemples que donne Google pour justifier l’utilité de sa nouvelle application « Hands Free » (« Mains libres »).

Disponible sur l’Apple Store et l’Android Store, ce service est en test dans quelques enseignes de la région de South Bay à San Francisco, comme McDonald’s et Papa John’s. Grâce à la géolocalisation du téléphone, l’utilisateur est averti lorsqu’il se situe à proximité d’un magasin ou d’un restaurant « Hands Free ».

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021747560389-google-teste-hands-free-ou-le-paiement-sans-sortir-son-telephone-de-sa-poche-1205238.php?wDtxJRkXXUUwGMGR.99

Les caméras du magasin pour identifier directement le client ?

Au moment de payer, il lui suffit de donner ses initiales et de dire : « I’ll pay with Google » (« Je vais payer avec Google »). Le caissier peut alors confirmer son identité, grâce à la photo de profil enregistrée, et le paiement s’opère grâce aux bornes Wi-Fi et Bluetooth low energy. Les données bancaires utilisées lors du paiement ne seront pas stockées par le commerçant, assure Google.

Google précise aussi qu’il travaille sur la mise en œuvre d’un système de caméras en magasin qui confirmerait automatiquement l’identité de l’utilisateur.

Paypal avait déjà testé le paiement par reconnaissance faciale

« Hands Free » a été conçu pour accompagner Androïd Pay, le service de paiement de Google qui compte « 1,5 million de nouvelles inscriptions chaque mois aux Etats-Unis et 2 millions d’enseignes qui acceptent ce paiement », assure Google dans son communiqué . Aujourd’hui le géant veut « apporter le confort d’Android Pay à d’autres pays » mais aussi « explorer ce à quoi l’avenir des paiements mobiles pourrait ressembler ».

Pour Android Pay, Google soulignait déjà les avantages en matière de sécurité des ces nouveaux moyens de paiement : les numéros de la carte de paiement ne sont pas utilisés (seulement ceux du compte virtuel) et une confirmation de paiement est envoyée, ce qui permet de repérer toute activité anormale. En cas de perte ou de vol du téléphone, Google permet de le verrouiller à distance.

Comme le note le site américain The Verge , le paiement par reconnaissance faciale a déjà été testé par Paypal dès 2013. Mais ces services « ont échoué à décoller, principalement à cause du manque de commerçants à l’accepter et le challenge que cela représentait de remplacer la monnaie et les cartes de crédit ».

En attendant, pour encourager les quelques premiers testeurs de la baie de San Francisco, Google leur offre 5 dollars sur leur premier achat « sans les mains ».

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021747560389-google-teste-hands-free-ou-le-paiement-sans-sortir-son-telephone-de-sa-poche-1205238.php?wDtxJRkXXUUwGMGR.99

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Le désert du Nouveau-Mexique, terre de Roswell et de tous ses mythes. Le spatioport « Spaceport America », site dédié au tourisme spatial lancé dans les années 1990, investi depuis par Virgin Galactics ou Space X, et jamais complètement achevé.

C’est peu dire que le théâtre du nouveau projet secret de Google a de quoi alimenter les théories les plus folles.

L’emplacement de la prochaine expérience de Google, à en croire les coordonnées indiquées dans le document de la FCC - Capture / Google Maps

« Service radio expérimental »

C’est le site Hackaday qui l’a déterré, en fouillant dans les documents officiels du gendarme des télécoms américain, la FCC (Federal Communications Commission). Dans une publication datée du 23 février dernier [PDF], on lit que Google demande à cette autorité une autorisation de deux ans pour tester un « service radio expérimental ».

Il y est question de plusieurs fréquences, déclinées en giga hertz, ainsi que des coordonnées précises de l’emplacement de l’expérience : 32° 59’39 »N , 106°58’29 » W. Soit en plein milieu du désert, à proximité du bâtiment principal du spatioport, et de la ville baptisée « Truth or consequences » (oui, oui, « Action ou vérité »). « X-Files » n’aurait pas fait mieux.

Mystère toujours, la grande majorité du document est biffé du mot « redacted » : Google souhaite garder sa demande confidentielle et a donc masqué toutes les données lui semblant capitales.

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Le blog Abondance propose un dossier qui s'intéresse à l'évolution de Google qui n'est plus un simple moteur de recherche, depuis bien longtemps. Selon Olivier Andrieu, nous avons affaire désormais à un véritable moteur de réponse qui a vocation à garder l'internaute dans son écosystème en lui fournissant directement le résultat demandé.

Pour parvenir à ses fins, Google a développé un certain nombre de services dédiés. C'est ainsi qu'un internaute qui lance une recherche se voit également proposer, sur la page de résultats affichant des liens externes, plusieurs espaces spécifiques destinés à capter l'utilisateur : liens publicitaires Google, Google Maps, Google+ local, météo...

Comme le précise Olivier Andrieu : "la stratégie de Google depuis de nombreuses années est de devenir un "moteur de réponses": vous cherchez quelque chose ? Google vous fournit la réponse; Et non plus un lien vers la réponse. La nuance est d'importance !"

Pour mieux comprendre la stratégie du géant de Mountain View, Olivier Andrieu propose une première vidéo ansi qu'une série de liens pour aller plus loin :

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Depuis une décision en 2014 de la justice européenne, Google doit se conformer aux demandes de suppression de certains résultats de recherche en vertu de ce qui est communément qualifié de droit à l'oubli.

Plus exactement, il s'agit d'un droit de déréférencement qui peut être exercé par des internautes européens lorsqu'ils estiment que des résultats de recherche les concernant et incluant leur nom ne sont plus pertinents et portent atteinte à leur vie privée. Une exception à ce déréférencement est si les résultats de recherche présentent un intérêt public.

Jusqu'à maintenant, Google ne déréférençait les résultats - et ce de manière simultanée - que pour ses sites avec une extension européenne comme google.fr, google.de ou encore google.co.uk. Il existait ainsi une sorte de contournement permettant d'accéder auxdits résultats par le biais de google.com ou avec d'autres extensions non europénnes.

Google indique adapter son approche à partir de cette semaine en s'appuyant pour cela sur de lagéolocalisation. " Nous allons également utiliser des signaux de géolocalisation comme les adresses IP pour restreindre l'accès aux URLs déréférencées sur tous les domaines Google Search, dont google.com", écrit Google.

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Demandez à Google quel bruit fait un animal (parmi une vingtaine au choix) et vous pourrez l'écouter directement depuis le page de résultats. Miaouuuu...

Vous voulez faire entendre à votre bébé (ou à toute autre personne) le cri d'un animal (chat, chien, vache ou autre) ? Tapez une requête comme [cri du chat] sur Google (voir illustration ci-dessous) et vous pourrez écouter le "miaou" en question. Et cela fonctionne avec de nombreux animaux et même le raton laveur, l'élan et le zèbre, dans un carousel prévu à cet effet. Vous avez dit "moteur de réponse" ?

Selon le site Search Engine Land, on en trouve 19 différents sur le moteur américain. Ceci dit, le carousel affiché n'en propose que 10. Sur une autre recherche de même type, d'autres animaux pourront donc être représentés. Pour ce qui est des pandas, manchots (penguins), colibris (hummingbird) ou autres pigeons, ils ne sont pas disponibles pour l'instant, désolé... Groin groin ! (Oink oink en anglais). 

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Alphabet Inc (Alphabet) is a collection of Companies. The Company’s collection include Calico, Google’s health and longevity effort; Nest its connected home business; Fiber, its gigabit internet arm; and its investment divisions such as Google Ventures and Google Capital, and incubator projects, such as Google X. These will be managed separately in Alphabet. On October 2, 2015, Google implemented a holding company reorganization pursuant to the Agreement and Plan of Merger (the Merger Agreement), dated as of October 2, 2015, among Google, Alphabet and Maple Technologies Inc., a Delaware corporation (Merger Sub), which resulted in Alphabet owning all of the outstanding capital stock of Google. Pursuant to the Alphabet Merger, Merger Sub, a direct, wholly owned subsidiary of Alphabet and an indirect, wholly owned subsidiary of Google, merged with and into Google, with Google surviving as a direct, wholly owned subsidiary of Alphabet.

http://www.reuters.com/finance/stocks/companyProfile?rpc=66&symbol=GOOGL.O

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